Un temps splendide, digne de fin juin, 8 participants motivés, paysages de forêt, de prairies naturelles avec pour arrière plan les montagnes de l’Ain ou de Savoie, tous les ingrédients pour une sortie réussie dans des milieux savoyards où nous n’avions encore jamais fait de sortie de groupe. Si les oiseaux se sont bien fait entendre ils ne se sont pas trop montrés . La faute aux températures élevées ? au vent du nord ? à la période d’élevage des jeunes qui rend les parents oiseaux plus discrets ?
Pour l’observation directe ou la photo nous nous sommes parfois rabattus sur les « petites bêtes », souvent très colorées mais pas toujours faciles à identifier sans un bon guide . En voici quelques exemples , immortalisés par Régis :
Les libellules étaient bien présentes et de belles observations furent réalisées et identifiées grâce à notre spécialiste Régis qui devrait faire ultérieurement un article sur le sujet.
Le matin, nous avons plutôt évolué en milieu forestier dans la peupleraie domaniale . Ce n’est pas un milieu très riche mais nous comptions sur la diversité des âges des peuplements qui produisent des zones assez fermées ( futaies de peupliers) ou des zones plus jeunes donc plus ouvertes et aussi sur les ouvertures dues aux canaux de drainage.
Nous y avons entendu la Fauvette à tête noire, le Merle noir, le Pinson des arbres, la Grive musicienne,la Sittelle torchepot, le Pic épeiche, le Troglodyte mignon, le Rouge gorge,le Grimpereau des jardins,la Mésange charbonnière et la Mésange bleue,le Loriot, le Coucou, la Tourterelle des bois et nous avons quand même vu quelques Milans noirs, une Buse variable et quelques Hérons cendrés attirés par les grenouilles.
- Un canal riche en plantes aquatiques et Grenouilles rieuses
Sur un canal, des castors avaient construit un joli barrage
Pour l’après-midi nous nous sommes rendus plus au sud, dans la vaste « prairie humide », plus très humide d’ailleurs, gérée par le Conservatoire des sites naturels de Savoie .
Des maïsiculteurs y avaient construit de profonds canaux de drainage, dans la partie Ouest avec des berges copieusement arrosées de désherbants pour protéger les clôtures électriques
anti- sangliers
Sur le marais nous avons admiré un couple un peu lointain de Tariers de prés et un autre de Pies grièches écorcheurs. De nombreuses corneilles profitaient des jeunes semis de maïs. Des Milans noirs faisaient concurrence aux parachutes ascensionnels, une Buse variable s’enfuit lourdement à notre approche et un Faucon hobereau ne fit qu’une apparition très fugace.
Dans les bosquets proches nous avons repéré au chant les mêmes oiseaux que le matin : Grimpereau des jardins, Loriot, Mésange bleue et charbonnière, Fauvette à tête noire …Pour que la liste des oiseaux soit complète, rajoutons des Moineaux domestiques logeant dans l’auberge des cents desserts, au pont de la Loi , des Hirondelles rustiques, des martinets noirs et un Rouge-queue noir près de notre lieu de casse croûte à midi.
En fin de journée Régis nous emmena sur un site en lisière de marais, près du Molard de Vions , où avait été vu il y a quelques années une libellule rare mais le milieu avait changé . Il en parlera sans doute dans son compte-rendu odonatologique . Par contre nous pûmes admirer quelques petits crapauds sonneurs dans des flaques du chemin.
Une belle journée, en attendant notre prochaine sortie sur les Crêts du Jura à La Vattey, le 26 juin, en compagnie des botanistes.